Il y a quelques années environ, lorsque nous avons mis sur pied notre petit-grand projet de magazine, on était passées par la case « campagne de financement participative ». J’ai toujours, bien avant ça, trouvé que c’était une vraiment jolie idée pour réussir à réunir l’argent nécessaire à un projet. Impliquer les futurs acheteurs ou acteurs de ce pour quoi on se démène, je trouve ça vraiment fabuleux.
Depuis ce jour assez fou où on a vu la jauge dépasser le 100 % d’argent récolté avant la date imposée (amour sur tout le monde), je me suis mise à m’intéresser de très près à tout ça, et je ne passe pas plus d’une semaine sans aller faire un tour sur les plateformes de crowfunding, pour voir s’il y a des projets chouettes à soutenir.
Je suis une grande partisane du oui, même à ma petite échelle, je peux apporter mon aide et mon soutien – et si vous saviez à quel point ça nous rendait hystérique de voir que quelqu’un croyait en notre projet, même avec 5 tout petits euros, vous penseriez pareil – alors j’essaie de participer régulièrement à des chouettes idées. Je me suis donc dit que c’était peut-être une bonne idée d’en parler et j’ai commencé ce billet il y a 8 mois. Évidemment, le temps de le terminer, tous les projets que je citais étaient terminés (l’histoire de ma vie, globalement, j’ai toujours eu des soucis de timing), mais j’en ai trouvé des nouveaux, tout aussi chouettes.
Et peut-être que ça pourrait devenir une rubrique récurrente (je vous ai dit qu’en 2016, j’allais être vachement plus productive sur ce blog)(je n’arrêterai en revanche pas d’utiliser les mots vachement et chouette, pardon pour ça).
1 – CforGood – La révolution positive
Dans leur texte de présentation, il y a cette phrase qui, vous le savez maintenant, fait partie de mes mantras-de-la-vie : « nous sommes convaincus d’une chose, nous pouvons tous changer le monde à notre échelle. »
J’en suis profondément convaincue aussi, et c’est ce genre de projet qui pourra faire que tout le monde y croira.
Alors concrètement, CforGood, c’est quoi ?
C’est la volonté de mettre en place un réseau qui relierait de manière locale les personnes qui veulent changer le monde (on est pas forcément des hippies en sarouel qui brille) et les commerces participant à l’économie locale et responsable.
La carte présentant les commerces est accessible via un abonnement de 5€ par mois, somme destinée à soutenir une association et faire partie du réseau offre des avantages chez les commerçants participant à ce mouvement. Le projet sera initialement lancé à Bordeaux (parce que c’est pas loin d’être la meilleure ville du monde), mais l’idée est bien entendu d’aller vite plus loin (comme disait Tina Arena, pour se rapprocher de l’avenir).
Bref, s’il faut soutenir juste un projet, c’est celui-ci (et je dis pas ça juste parce qu’un des beaux gosses à la coupe de cheveux approximative qui y participe est un ami).
Plus de détails sur la page du projet | Site web | Page Facebook
2 – Blanc de Gris
Blanc de Gris, c’est ce pari est assez génial de faire pousser des pleurotes dans du marc de café. Partez pas en courant, c’est une idée follement brillante (et montréalaise) et qui fonctionne depuis déjà quelques temps. Basées dans une ferme urbaine dans Hochelaga (quartier montréalais, pour les non-initiés à la géographie de l’île), Dominique et Lysiane font donc pousser des champignons dans ce qui aurait dû être un déchet. C’est brillant, ça réduit l’impact écologique de l’immense consommation de café des montréalais, c’est bourré de nutriments et en bonus, comme le champignon est une culture fragile, le circuit de distribution est ultra-court et donc, responsable et durable.
J’applaudis vraiment fort.
Cette levée de fonds est destinée à mettre en place une unité de transformation, pour pouvoir offrir des produits fabriqués à partir des pleurotes (actuellement, leur modèle leur permet surtout de fournir des restaurants haut de gamme, mais pas forcément d’aller toucher les Montréalais), dont une tapenade champignons et olives qui me rendra probablement folle.
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3 – By The Sea
Je suis une grande adoratrice de bougies – mon appartement commence à devenir une véritable joke de la cire de soja, mais je suis incapable de ne pas en acheter. Je privilégie toujours les petites marques locales ou en tous cas, artisanales (on a de la chance, au Québec, il y en a des tas), et j’ai donc bien évidemment tout de suite repéré cette jolie marque. Il y a une bougie qui sent le « gentleman surf », je n’ai aucun espèce d’idée de ce que concrètement ça peut sentir (la combi de surf étant pas exactement la meilleure odeur à diffuser chez soi, si vous voulez mon avis), mais si ça sent les cheveux des surfeurs après la plage, ça devrait sentir bon (excusez-moi pour cette dernière phrase qui renie tous les bons sens de la maturité).
Et puis la créatrice est basée à Hossegor, ce qui la rend très locale pour moi, oui madame, oui monsieur.
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Voilà, c’était la première édition de cette rubrique, la prochaine aura lieu en 2017. D’ici là, vous me racontez, dites, est-ce que vous êtes sensibles à ce genre de projet ?